Contenu

Les enfants de Sanchez: autobiographie d'une famille mexicaine

Résumé
Dans son ouvrage Les enfants de Sánchez, Lewis a voulu raconter la vie d'une famille appartenant au sous-prolétariat mexicain contemporain : il s'est entretenu pendant des mois avec chacun des membres de la famille Sánchez se servant d'un magnétophone pour recueillir leurs propos. Il obéit à une impulsion, celle de la recherche de l'expression le plus fidèle d'une certaine vérité. Son oeuvre est un document ethnographique de première main, un récit de vie : tour à tour, le père et les quatre enfants de la famille sánchez, entassés dans une seule pièce d'un immeuble délabré de Mexico, expriment la perception qu'ils ont de leur propre existence quotidienne...
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 25h. 22min.
Édition: Paris, Gallimard, 1963
Numéro du livre: 17493
Collection(s): Du monde entier
CDU: 390(8)

Documents similaires

Durée : 4h. 2min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18435
Résumé:Voici rassemblés quatorze textes de William Styron, aussi variés que personnels. Tantôt il raconte son amitié avec des personnalités politiques, tel John F. Kennedy, qu'on voit ici fumer des havanes, officiellement prohibés, ou François Mitterrand, entouré de pompe et d'honneurs lors de la cérémonie d'investiture. Ou bien il évoque des amis écrivains : Truman Capote, James Baldwin, Terry Southern... Il médite sur un glorieux prédécesseur, Mark Twain, décrit ses promenades avec son chien, détaille les charmes de la vie quotidienne dans sa maison d'été de Martha's Vineyard... Ces textes dessinent l'autoportrait attachant et émouvant d'un homme hanté par d'éternelles obsessions à la fois intimes, comme la sexualité, et historiques : l'esclavage en tant qu'héritage sudiste, ou encore la Seconde Guerre mondiale. L'écriture dans sa précision vise à sauver le passé de l'oubli et à le retranscrire avec une franchise absolue. Cette dimension élégiaque donne à ce volume non seulement son unité mais sa beauté : celle d'un adieu à la vie, mais où celle-ci a toujours le dernier mot.
Lu par : Jocelyne Bidault
Durée : 4h. 11min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33997
Résumé:"Le plus et le moins" rassemble des textes portant tous une empreinte ouvertement autobiographique. Le romancier italien évoque son enfance à Naples, ses vacances en famille à Ischia et dans ce cadre, son rapport à la nature. Puis il décrit le départ pour Rome à l'âge de dix-huit ans et la rupture avec son milieu d'origine. Son regard sur les luttes politiques qui agitaient l'Italie et toute l'Europe à l'époque apporte un point de vue d'une rare pertinence. Les années passées en usine ou sur des chantiers sont au centre d'autres " nouvelles " - car il convient certainement de lire ce recueil comme un ouvrage littéraire à part entière. Les pages consacrées au lien familial et notamment à la fidélité du père à l'égard du fils " égaré ", tout comme l'évocation de la figure maternelle, sont particulièrement émouvantes. L'ensemble des trente-quatre textes nous permet de retracer la biographie d'un homme au sens géographique - Ischia, Naples, Rome, Turin, Paris, les Dolomites - et au sens symbolique, à travers les questions qui apparaissent en filigrane. La liberté rencontrée dans la nature tout autant que dans l'engagement politique, la fraternité entre travailleurs et celle que l'on offre à l'étranger, la lecture de la Bible et la figure de l'ange, voilà quelques-uns des motifs que tisse l'auteur italien dans Le plus et le moins. .
Lu par : Martine Moinat
Durée : 12h. 33min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 39485
Résumé:«Ma mère m’a légué un mot de son dialecte qu’elle employait pour décrire son état d’esprit lorsqu’elle éprouvait des impressions contradictoires qui la tiraillaient et la déchiraient. Elle se disait en proie à la frantumaglia.» C’est autour de ce mot, du sentiment d’instabilité qu’il évoque, que ce recueil de textes d’Elena Ferrante s’articule. Lettres échangées avec son éditeur, entretiens, correspondances sont les pièces hétérogènes d’une mosaïque qui éclaire la démarche de l’écrivain et invite le lecteur à entrer dans son atelier. En revenant sur ses romans – de L’amour harcelant à la saga L’amie prodigieuse –, Elena Ferrante prolonge sa recherche autour des thématiques essentielles de son œuvre : le rôle de l’écriture comme tentative de recomposition d’une intériorité morcelée, l’univers féminin, la complexité de la relation mère-fille, Naples. À travers la multiplicité des écrits rassemblés, Frantumaglia offre un parcours original dans l’univers littéraire d’Elena Ferrante, ainsi que l’autoportrait inédit d’un écrivain à l’œuvre.
Durée : 5h. 31min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15260
Résumé:Un juge retraité, en villégiature dans une petite station thermale de la côte portugaise, a la révélation de sa vie: il aperçoit, à l'horizon du soleil couchant, une bande de cochons-volants. Un ingénieur des mines, devenu l'Ange Exterminateur des cafards, se mue progressivement en gigantesque cancrelat. Un boutiquier se change en bison, un dictateur en dinosaure... Depuis son lointain Orient natal, la fable, outre sa vocation morale, a souvent une dimension politique. On comprend que ce genre ait retenu l'attention d'un écrivain aussi attaché au destin de son pays que José Cardoso Pires qui, en 1969, soit cinq ans avant la Révolution des Oeillets, éreintait le régime de Salazar dans une longue nouvelle à clefs: "Son Excellence le Dinausaure". Vingt ans plus tard, il insérait ce texte dans "La République des corbeaux", parmi six autres fables en prose. La critique a justement souligné le don aigu de l'observation, l'implacable précision de José Cardoso Pires. Encore convient-il d'insister sur son immense fantaisie, sa pénétration psychologique et l'humour qui ne lui fait jamais faux bond.
Lu par : Philippe Lejour
Durée : 7h. 49min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 26239
Résumé:Bernhard Schlink nous propose dans ce recueil de nouvelles sept variations sur le thème du mensonge. Tout en illustrant des sujets de société très contemporains comme l'euthanasie ou les réseaux de prostitution, des thèmes plus classiques comme la jalousie, le conflit générationnel ou les regrets à la veille de la mort, l'auteur allemand scrute à chaque fois les fonctionnements du couple. Que ce soit le flûtiste modeste tombé amoureux d'une riche héritière ("Arrière-saison"), l'écrivain qui croit se protéger par des petits mensonges sans importance ("La nuit à Baden-Baden"), ou encore l'homme qui pense sauver son mariage en se coupant du monde ("La maison dans la forêt"), les héros de Schlink se distinguent souvent par une forme de lâcheté qui finit par les perdre. La nouvelle la plus dramatique du recueil est sans doute "L'inconnu dans la nuit" , où les non-dits dans un couple, qui doit surmonter le traumatisme dû à l'enlèvement de la femme pendant plus d'un an en Arabie Saoudite, auront des conséquences tragiques. Les trois dernières nouvelles ont en commun de mettre en scène des personnages plutôt âgés. Quand dans "Le dernier été" le personnage principal, atteint d'un cancer des os, souhaite recourir à l'euthanasie sans oser en parler à son épouse, le protagoniste de "Bach à l'île de Rügen" souhaite seulement se réconcilier avec son fils et lui parler de son couple, avant de mourir. La toute dernière nouvelle du recueil nous propose l'histoire d'une vieille dame qui parle à sa petite-fille des mensonges et des renoncements, et d'un fiancé abandonné... Bernhard Schlink possède un talent indéniable pour nous parler de ces situations en apparence banales qui posent néanmoins de vraies questions de morale.
Lu par : Laurent
Durée : 10h. 30min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23188
Résumé:Amours en fuite est un ouvrage particulier puisqu'il regroupe sept récits qui peuvent se lire comme sept romans à part entière. C'est dire que le livre est dense, surtout si l'on précise que chaque histoire a les qualités émotives et fictionnelles du Liseur qui a rendu célèbre Bernhard Schlink. Dans Amours en fuite, on retrouve d'ailleurs le thème du secret et de la révélation. Chaque intrigue se noue autour d'un personnage masculin se débattant entre les mensonges qu'il aimerait faire durer et la vérité qui lui apporterait la paix. Cette thématique, dans laquelle on entend l'interrogation de tout un pays aux prises avec son histoire, est récurrente dans la littérature allemande contemporaine. Mais si certains auteurs traitent le sujet d'une manière quasi monochrome – le pays entier serait en plein refoulement – Schlink travaille sur les failles, les tabous.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 3h. 1min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 67593
Résumé:À bord d’un train militaire qui traverse la campagne soviétique enneigée pour recueillir des blessés, un jeune officier de l’Armée rouge s’éprend d’une infirmière, la charmante Vera. Dès lors, la passion vient troubler le rythme quotidien de son existence, dans ce jeu de l’amour dicté par les humeurs de sa belle et son inconstance. Cet étonnant huis clos ferroviaire sur fond de Seconde Guerre mondiale s’amuse à récrire Manon Lescaut, pour nous proposer à la fois l’éclatante histoire d’une déconvenue amoureuse et une subtile réflexion sur ce que Stendhal appelait la cristallisation.
Lu par : Manon
Durée : 5h. 47min.
Genre littéraire :
Numéro du livre : 35635
Résumé:Un récit mêlant réalité, fiction et autobiographie, basé sur un fait divers. En 1955, Emmet Till, un adolescent afro-américain, accusé d'avoir sifflé une femme blanche, est enlevé et violemment assassiné. Il est assimilé à son père, exécuté pour viol en 1945, et le jury décide d'innocenter ses meurtriers. L'auteur relate ses recherches sur cette affaire puis raconte la vie du jeune homme. ©Electre 2017
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 5h. 9min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 72048
Résumé:Si nous pouvons sentir, connaître et étudier notre corps, l’âme en revanche se refuse aux définitions. Que recouvre-t-elle précisément ? Est-elle présente tout au long de notre existence, ou se révèle-t-elle seulement à certains moments ? Telles sont les questions que se posent les personnages qui peuplent ce livre, à des instants à la fois exceptionnels et quotidiens : un médecin légiste s’interrogeant sur des traces visibles, une épouse esseulée qui se découvre des propriétés physiques étonnantes, un jeune homme qui se fond dans un paysage bien-aimé. En un subtil jeu d’échos, ces points déposés à la lisière entre la vie et la mort tracent une esquisse surprenante et délicate du passage dans l’au-delà. Dans ce livre hors du commun nimbé d’une lumière apaisante, Ludmila Oulitskaïa fait scintiller des éclats de vie qui dessinent un atlas de l’âme.
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 12977
Résumé:«En écrivant "On nous a donné la terre", "Macario" ou "La nuit où on l'a laissé seul", Rulfo invente un langage qui n'appartient qu'à lui seul, comme l'ont fait Giono, Céline ou Faulkner à partir de leur connaissance de la guerre ou du racisme. La langue de Rulfo porte en elle tout son passé, l'histoire de son enfance. Comme l'a dit son ami des débuts, Efrén Hernández, Juan Rulfo est un "escritor nato", un écrivain-né. Son oralité n'est pas une transcription, elle est un art, qui incube le réel et le réinvente. C'est cette appropriation qui donne à son écriture la force de la vérité. Le Llano en flammes brûle dans la mémoire universelle, chacun de ses récits laisse en nous une marque indélébile, qui dit mieux que tout l'absurdité irréductible de l'histoire humaine, et fait naître la ferveur de l'émotion, notre seul espoir de rédemption.»
Durée : 12h. 11min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 35695
Résumé:Lors de l'hiver 1911, l'asile d'aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l'enfance. Si elle espère d'abord être rapidement libérée, elle finit par s'habituer à la routine de l'institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l'intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un "mélancolique irlandais". Tous deux danseront, toujours plus fébriles et plus épris. A la tête de l'orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser. Séduit par l'eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d'esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades. Projets qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John. Après Le chagrin des vivants, Anna Hope parvient de nouveau à transformer une réalité historique méconnue en un roman subtil et puissant, entraînant le lecteur dans une ronde passionnée et dangereuse.
Lu par : Manon
Durée : 9h. 13min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 32720
Résumé:Dans ce roman choral vertigineux, trois personnages prennent la parole : Miguel Ardiles, le psychiatre qui affronte au quotidien la folie, Matías Rye, l'écrivain qui anime un étrange atelier d'écriture, et Pedro Álamo, le publicitaire hanté par les mots et leurs combinaisons infinies. L'une après l'autre, leurs histoires se succèdent et nous poussent jusqu'au bout de la nuit d'une des villes les plus dangereuses au monde, à la recherche des clés d'une effroyable série d'assassinats (l'auteur rend d'ailleurs un formidable hommage à James Ellroy). Parallèlement, entre Caracas, Paris, Prague et Varsovie, The Night nous fait revivre brillamment l'aventure des avant-gardes politiques et littéraires du XXe siècle, leur fougue et leur esprit de liberté. Avec une narration haletante, où chaque récit ouvre une porte sur un nouvel épisode encore plus surprenant, Rodrigo Blanco Calderón offre ici une métaphore inattendue de notre époque. Il est l'un des premiers de sa génération à s'avancer avec succès sur les pistes ouvertes par Roberto Bolaño.